M. Mamoun & J.M Olivier (INRA),
Dynamique des populations fongiques et bactérienne de la rhizosphère des noisetiers truffiers - 8 Pages
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L'étude microbiologique des sols de truffières a été entreprise pour identifier les facteurs conditionnant la pérennité et l'extension de la symbiose ectomycorhizienne entre la truffe noire (tuber melanosporum) et la plante hôte.
Une corrélation étroite entre les effectifs d'une bactérie, habituellement neutralisée par l'activité du mycélium des Tuber, et la teneur en eau du sol a pu être mise en évidence au niveau du rhizoplant de noisetiers truffiers.
L'activité habituelle de cette bactérie est une variation inverse de celle du mycélium, passant par une colonisation maximale en période hivernale et devenant minimale en période estivale, dés que l'activité du mycélium de la truffe devient virulente.
Cette approche a permis de s'apercevoir qu'une irrigation trop importante favorisait la prolifération de cette batterie, quelque soit la saison, avec en corolaire, l'arrêt de la production truffière. La cause pourrait en être la compétition pour l'acquisition du fer assimilable aussi bien nécessaire pour le développement de la truffe que pour celui de la bactérie.
Un excès d'humidité favorisant ainsi la multiplication de la bactérie au détriment du champignon.
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