Remise sur quantité | A partir de | 101 | 501 | 2001 | 4001 | Remise | 6,67% | 11,67% | 16,67% | 20,00% |
Remise sur quantité
| Quantité commandée :
| Jusqu'à 100
| 101 à 500
| 501 à 2000 | 2001 à 4000
| 4001 et + | Prix unitaire TTC : | 6.00€ | 5.60€ | 5.30€ | 5.00€ | 4.80€
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La dalle en liège naturel est pour nous, après de nombreuses années de tests et d'essais, le meilleur système de paillage pour les plants truffiers. Cette plaque est constituée de particules de liège agglomérées et forme une couverture souple mais totalement étanche à la lumière ce qui garantit une repousse minimum des herbacées qu'elle recouvre. Circulaire par commodité et percée d'un trou central avec rainures d'aisances, elle est facile et rapide à mettre en œuvre autour de chaque plant et prend plutôt facilement la forme du sol. Si on prend la précaution de tasser le trou de plantation en forme d'entonnoir vers le plant, la dalle s'y installe volontiers, en cône, et draine ensuite la moindre goutte d'eau au centre sur le plant. Imperméable, il se passe exactement la même chose sur sa face tournée vers le sol, l'évaporation se condense en gouttelettes qui ruissèlent ensuite vers le plant. Sachant que la dalle draine une surface qui avoisine les 400cm², 2mm de pluie apportent presque 1l d'eau : la moindre rosée devient un micro-arrosage ciblé. Son action isolante favorise l’activité et le développement de la pédofaune ce que tous les spécialistes de la trufficulture recommandent pour maintenir la biodiversité du sol. Écologique, biodégradable avec une durabilité en situation de 3/5 ans, cette dalle peut être déposée puis réinstallée (avec précaution) pour un binage annuel. L'expédition de ces dalles doit se faire "à plat" (elles ne se roulent pas) et implique un emballage et des conditions de transport spécifiques. En conséquence, le prix de revient unitaire est plus avantageux lors d'un achat en nombre.
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Produit
| Dalle de paillage
| Composition
| Liège aggloméré
| Diamètre
| 70cm
| Épaisseur
| 3.5mm | Poids au m²
| 1.15kg +-4%
| Poids de la dalle
| 440g +- 4%
| Durabilité
| de 3 à 5 ans selon conditions climatiques
| Élimination
| Biodégradable
| Empreinte environnementale
| Faible
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Deux soucis majeurs accompagnent toute réalisation d'une plantation truffière : placer les plants mycorhizés dans les meilleures conditions de reprise/croissance possibles et limiter au maximum les entretiens ultérieurs en évitant la concurrence herbacée à leur pied. Le paillage est la technique qui permet de réunir ces deux objectifs : d'une part, il réduit l'évaporation et garde l'humidité racinaire et d'autre part, il bloque la croissance des végétaux voisins en les privant de lumière. Il existe un grand nombre de matériaux possibles pouvant être utilisés à cet usage mais tous présentent à nos yeux des inconvénients :
Les films plastiques ou les textiles synthétiques tissés (polyéthylène, polypropylène) : En dalles ou rouleaux, très fins, souples, faciles à découper et à mettre en œuvre, efficaces et d'un prix modéré ils sont très utilisés par beaucoup de professionnels. Ils présentent toutefois plusieurs inconvénients environnementaux majeurs : La forte chaleur régnant l'été sous ces bâches détruit non seulement les repousses herbacées mais également la microfaune du sol et l'appauvrit. Leur fabrication mobilise des réserves fossiles non renouvelables et ils génèrent des résidus toxiques en se décomposant dans la terre ou lors de leur élimination. Leur recyclage est couteux et consomme beaucoup d'énergie. C'est donc un choix peu respectueux de l'environnement.
Les feutres de fibres naturelles : De plus en plus utilisés pour réaliser des dispositifs de paillage. Citons par ordre décroissant de durabilité : fibres de coco, sisal, chanvre, jute, lin. Toutes ces fibres sont dites "agro-sourcées", c'est-à-dire issues de matières renouvelables. Leur impact écologique est inégal car certaines fibres sont de production locale alors que d'autres nécessitent des importations sur de très grandes distances. Ces matériaux sont malgré tout non polluants et se dégradent naturellement sur le lieu de plantation au cours des 24 à 40 mois suivants, selon la nature des fibres et les conditions climatiques. Livrés en rouleaux ou en dalles prédécoupées de diverses épaisseurs, un agrafage est conseillé sur les paillis plus fins en station ventée ou pentue et seuls les plus épais seront à même d'étouffer les germinations parasites et ralentir l'évaporation. L'inconvénient majeur de ces derniers étant qu'ils absorbent comme des éponges un fort litrage de précipitations qui, de fait, n'arrive jamais au plant puisqu'il s'évapore ensuite très vite sous l'action du vent. Pour finir notons le prix encore relativement élevé de ces matériaux ce qui limite beaucoup leur utilisation à grande échelle.
Les écorces : Les écorces de pin, d'un prix modéré, offrent une bonne durabilité mais acidifient fortement le sol, elles sont donc bien entendues déconseillées dans le cas d'un paillage de plants truffiers.
Les pailles, paillettes, pailles de céréales : Ces sous-produits de l'agriculture sont généralement disponibles sur place et totalement écologiques et naturels. Peu onéreux, ces paillages sont toutefois longs à installer car la couche doit être suffisamment épaisse pour ne pas laisser filtrer la lumière ce qui implique un grand nombre de bottes et de la manutention. Leur efficacité est réduite dans le temps car leur dégradation est très rapide (quelques mois au mieux) et il faut renouveler plusieurs fois l'application. L'humidité permanente des produits en décomposition séduit limaces et vers qui attirent à leur tour certains animaux comme les sangliers, pas vraiment souhaitables dans une exploitation truffière. De nombreuses graines sont souvent contenues dans ces résidus et, les conditions étant idéales, germent à la première pluie. Ce type de paillage peut également être utilisé en période hivernale pour se protéger des effets d'une gelée légère ce qui explique que de nombreux trufficulteurs, sentant le froid arriver, épandent ou recouvrent leurs brulés les plus prometteurs … pour protéger la récolte. Il faut noter que la dégradation des pailles, tout comme le BRF ou les résidus de tonte, apporte du potassium mais consomme l'azote du sol.
Résidus de tonte, broyage vert, Bois Raméal Fragmenté (BRF) : A utiliser une fois secs avec les mêmes avantages et inconvénients que les pailles. Attention plus la proportion de bois sera importante et plus la consommation d'azote du sol sera forte pour le dégrader. Les trufficulteurs désirant travailler le sol autour de leurs plants devront également tenir compte que ce type de paillage se retire et se replace plus lentement qu'une simple dalle et qu'un apport de complément est systématiquement nécessaire pour remplacer la matière dégradée.
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La saison de plantation est maintenant terminée : les plants truffiers ne sont plus livrables.
La prochaine saison ouvre courant Octobre 2018 mais, si vous passez votre commande à présent, vous bénéficierez de notre tarif spécial "intersaison" et serez livré, en priorité, dés la certification de la nouvelle production.
En savoir plus …
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